CNRS Lejournal - Claire de March, une chercheuse qui a du nez

Pas mal, elle a réussi à reproduire un système moléculaire qui "sent".

C’est aussi cette détermination qui lui a permis de reproduire pour la première fois artificiellement un récepteur olfactif humain. De façon similaire aux cellules photosensibles de nos yeux qui réagissent aux longueurs d’onde correspondant à des couleurs distinctes, un récepteur olfactif pourra en effet être sensible à un panel de fonctions chimiques et reconnaître de nombreuses molécules odorantes ; mais les combinaisons sont bien plus nombreuses pour les odeurs que pour les longueurs d’onde.

A quoi ça peut servir ? Détecter, inventer de nouvelles odeurs, ...
Claire de March, une chercheuse qui a du nez

C’est un peu comme un grand piano : une odeur est comme un accord musical. Cet accord peut être obtenu à l’aide de plusieurs récepteurs qui pourraient être les touches de l’instrument. Une touche peut à son tour être impliquée dans différents accords musicaux.
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