Voyager 2, lancée en 1977, à de distance de plus de 18 490 000 000 km, réponds toujours aux ordres...

La lumière non visible (les ondes électromagnétiques) mettent 17 heures pour y arriver (et idem pour le retour de la réponse de Voyager 2 ... bref, faut pas se gourer de commande ;) ).

 

La NASA vient de “parler” à la sonde Voyager 2 (et elle a répondu)

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Quand je pense à la puissance de calcul de ces sondes ... je cite tomshardware.fr:

(1977) Voyager 1 & Voyager 2

Fabriquées par le JPL, Les sondes Voyager utilisent trois ordinateurs redondants différents, chacun en charge d’une partie des systèmes de la sonde. Le CSS (Command and Control Subsystem), similaire à celui des sondes Viking, se charge du contrôle des sous-systèmes de la sonde spatiale. Un deuxième ordinateur (le Flight Data Subsystem) s’occupe  de la télémétrie et de la transmission, tandis que le troisième (l’Attitude and Articulation Control Subsystem) est dédié au contrôle d’attitude de la sonde et à la gestion de la plateforme.

Baptisé HYPACE (pour Hybrid Programmable Attitude Control Electronics), le processeur de l’AACS reprend comme base celui du CSS mais y ajoute des composants TTL un peu plus élaborés capables d’opérations en parallèles sur 4-bit. En conséquence, déplacer un mot de 18-bit ne prend plus que cinq cycles (contre 18 pour un calculateur série). Le processeur du FDS est quant à lui de conception originale avec un total de 128 registres. Fonctionnant en série, il atteint une puissance de calcul de 80 000 instructions par seconde (0,08 MIPS).

Par comparaison,

  • un Intel Pentium III (de 1999) 2 054 MIPS at 600 MHz
  • plus récemment, Intel Core i9-9900K à 412 090 MIPS at 4.7 GHz

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