L'idée est de cibler la nicotine par des anticorps spécifiques (nanoparticules de synthèse).
*stop* ben vi parce que là "nanoparticules de synthèse" ça peut faire peur. Mais petit rappel: on nous injecte déjà des trucs de synthèses, il y en a dans des médocs, etc ... *stop du stop*
Donc, ces "nanoparticules de synthèse" vont stimuler le système immunitaire pour qu'il estime que la nicotine "c'est pas bon" et qu'il créé des anticorps spécifiques.
Ces anticorps pourront alors s'attacher à la nicotine dans le sang et feront en sorte, vu leur taille cumulée, de ne pas pouvoir franchir je cite "barrière hématoencéphalique, une ligne de défense du cerveau qui le préserve d’une infection ou de certaines molécules".
Donc si pas dans cerveau, cerveau pas content de fumer, donc moins fumer (avec le bémol que si on fume 4 paquets d'affilée, il n'y aura pas assez d'anticorps pour tout arrêter ...) !
Source:
En plus du vaccin antitabac, Selecta Biosciences prépare des vaccins similaires pour d'autres maladies non virales ou bactériennes, comme le cancer, le paludisme, le diabète ou le rejet de greffe. L'efficacité pourrait durer plusieurs années et le produit pourrait être plus facile à produire que les vaccins classiques. © Pascal Dolémieux, Sanofi Pasteur, Flickr, cc by nc nd 2.0
futura-sciences.com
Le "vaccin" est donc en phase de test aux USA et on en saura plus après cet été.